François Sagat
né le 5 juin 1979 à Cognac (Charente)
acteur français qui apparaît dans de nombreux films pornographiques gays.
Originaire de Cognac (Charente), il part pour Paris, afin de travailler dans l'industrie de la mode.
Il se fait remarquer par internet et commence à tourner des films pornographiques gays pour Stéphane Schibick chez Citébeur, sous le pseudonyme d'Azzedine.
Il signe ensuite des contrats avec des studios aux États-Unis.
Il est reconnaissable à son crâne rasé et tatoué de noir.
Le GayVN Award du meilleur acteur lui a été décerné en 2007.
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François Sagat, un vrai héros ! | |
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Description
François Sagat, un vrai héros !
A 26 ans, François Sagat est une vedette du X, une vraie. C’est en effet la première fois qu’un acteur français est sous contrat d’exclusivité avec un grand studio américain, Raging Stallion.
L’acteur enchaîne tournages et apparitions avec un succès grandissant. C’est bien simple. Là-bas, on se l’arrache.
Dès les premières phrases, on est séduit et rassuré : François Sagat a bien la voix de son physique — c’est loin d’être le cas chez nombre de ses collègues. Une voix profonde, dense, qui colle
parfaitement à l’image sombre, sévère, mystérieuse même, qu’il entretient. Une image qui, outre un physique incroyable et un stupéfiant tatouage sur la tête, explique une bonne part de son succès
aux Etats-Unis.
"A mes débuts là-bas, on doutait pourtant un peu de mon physique, du moins en photo. Lorsqu’on me rencontrait, le regard changeait. C’est ce qui s’est passé avec Chris Ward [le pape de Raging
Stallion]. C’est vrai que j’entretiens cette image de dureté, de mystère, peut-être parce que je crois que c’est ce qui correspond le mieux à l’idée que je me fais du désir et dans cette
activité, il est bien question de ça. Et sans doute aussi parce que cela correspond au style de mecs qui m’intéresse."
Beau ténébreux dont la plastique impeccable est entretenue par deux heures quotidiennes de muscu, François Sagat a d’abord suivi des études de mode (Studio Berçot) avant de travailler dans la
photo de mode, la direction artistique pour des maisons de couture et des journaux spécialisés. A 22 ans, guetté par l’ennui et une certaine lassitude, il rompt avec ce milieu et enchaîne
différents boulots. C’est par le biais d’Internet qu’il vient au X.
"J’ai été contacté sur un site de rencontre. C’était Citébeur. J’ai tout de suite accepté car j’avais déjà en tête de faire du porno depuis pas mal d’années. J’étais prêt." Il tourne deux films :
"Relax Man" et "Cho Bouillants". Le succès est immédiat. Le X a un nouvel Eros. Citébeur, qui a compris le potentiel de l’acteur, l’a d’ailleurs placé sur les jaquettes et l’a baptisé Azzedine
pour rester dans l’esprit maison. Va donc pour Azzedine chez Citébeur et retour à François chez Raging Stallion. "C’est l’acteur Taurus qui m’a proposé d’aller aux Etats-Unis. J’y suis parti pour
faire quelques scènes, sans plus. Deux jours après mon arrivée, je tournais ; puis on m’a proposé un contrat d’exclusivité. Je me rends compte que j’ai fait cela sans trop réfléchir. Juste parce
que je me sentais capable de le faire."
Même si "Unzipped", la revue érotique US, a refusé ses photos parce qu’il a la tête tatouée, François Sagat connaît un succès rapide et grandissant aux Etats-Unis. Il va tourner dans le 100ème
film de Chris Ward. Raging Stallion a proposé la reconduite pour un an de son contrat d’exclusivité et Colt lui en propose un à son tour. "J’ai pris du recul. En fait, je suis plus méfiant
qu’impressionnable. Je suis prudent. Je filtre davantage ce que je veux ou ne veux pas faire. Et je ne perds pas de vue que ce type de carrière, comme chez les mannequins ou les sportifs, ne dure
jamais très longtemps. En tout cas, pour le moment, je prends cette histoire très au sérieux". Ça ne l’empêche pas de garder les pieds sur terre et un petit boulot dans un bar parisien, le
Raidd.
Connu, reconnu, François Sagat a tout dit de sa nouvelle activité à son entourage. "Mes amis ont bien réagi. Ils trouvent même ça drôle. Ma sœur l’a découvert il y a peu de temps et tout se passe
bien. Ma mère ne voit pas ça d’un bon œil et ne comprend certainement pas... Quoi qu’il en soit nous pouvons toujours nous parler".
E-llico.com Interview : Comment es-tu venu au X gay et comment s'est passé la découverte de cette profession ? François Sagat : Salut, avant tout une petite précision : Azzedine correspond au nom
de scène appartenant à l'univers Citébeur, mais mon véritable nom et celui qui me suivra au long de ma carrière internationale est Francois Sagat. Je suis venu au X gay par le biais d'Internet.
On m'a contacté sur un site de rencontre. C'était Citébeur qui m'a proposé une rencontre, j'ai tout de suite accepté car j'avais déjà en tête de faire du porno depuis pas mal d'années... C'était
le moment ou jamais de me décider et j’étais prêt. J'avais déjà auparavant ma petite culture pornographique. Je connaissais certaines productions, surtout aux Etats Unis. Je regardais quelques
films... et admirais certains acteurs... Quels ont été tes premiers films en France ? Mes premiers films en France sont "Wesh Cousin 5. Relax Man" de Citébeur et le sixième volume de la série
intitulé "Cho Bouillants" toujours pour Citébeur... puis j’ai tourné dans "Matos de blackoss". J’ai aussi fait des solos pour Diapopic. Je suis d’ailleurs en couverture de "Pompiers mis à nus 1".
Comment a réagi ton entourage (amis, proches, famille) à ton engagement dans cette activité ? Mes ami(e)s ont très bien réagi. Ils trouvent cela super drôle. Ils sont même fiers. Ils
m'encouragent… Cela m’a fait plaisir. Ma sœur l'a découvert il y a peu de temps sans que j'ai eu à lui dévoiler. La pilule passe mais c’est un tout de même un peu délicat. De toutes manières,
elle est blasée. Elle en a vu d'autres avec moi. Ça ne l'étonne plus... Quant à ma mère, elle n’a pas bien compris mais nous nous parlons encore. Tant que ce que je fais n'est pas médiocre —
j'essaie en tous cas — je pense que mon entourage global ne peut que bien réagir. Comptes-tu faire du X ton activité principale ? Franchement, j'ai très envie de faire une longue carrière. C'est
ce que je ressens. A présent... en faire mon activité principale serait bien mais je ne sais pas si c'est possible. Je ne veux pas non plus faire tout et n'importe quoi le plus vite possible.
Mais, c'est vrai que je prends cette histoire assez au sérieux. Aujourd'hui, tu es sous contrat d'exclusivité avec Raging Stallion. Comment as-tu découvert ce label et pourquoi as-tu décidé de
travailler aux Etats-Unis ? Je suis effectivement en contrat d'exclusivité avec Raging Stallion et c’est Taurus [ acteur français qui tourne aux Etats-Unis et travaille pour Raging Stallion] qui
me représente. Ce label, je le connaissais déjà. J’ai été brièvement vendeur dans un sex-shop gay ce qui a perfectionné ma connaissance dans le domaine de la vidéo x gay internationale... même si
je connaissais déjà Raging Stallion de nom parce que je me suis toujours intéressé au cul. Je n'ai pas vraiment décidé de travailler aux Etats-Unis, on m'a plutôt tendu la perche — je le dois à
Taurus qui m'a fait venir aux USA et présenté à Chris Ward, le boss de Raging Stallion. J’ai sauté sur l'occasion pour travailler dans le porno gay aux USA. Une telle proposition ne se refuse
pas... On est encore venu me chercher cette fois ci... Et quoi de mieux pour un petit Français que d'aller tourner aux States ! Selon toi, pour quelles raisons le studio t'a-t-il proposé ce
contrat. Parce que tu es Français ? Parce que tu a un style très différent des modèles américains ? Le studio m'a proposé ce contrat, sûrement parce que je suis différent et peut-être même trop
différent... Je pense que c'est une prise de risques de leur part et je trouve cela bien. C'est comme çà que l’on avance. Je fonctionne de la même façon, moi aussi. A me regarder, je ne suis pas
particulièrement beau. Je n'ai rien de californien. J’ai un visage peu aimable, pas très souriant, les traits coupés au couteau et ce fameux tatouage sur le crâne [François à la tête rasée, un
tatouage bleuté fait office de cheveux ras] qui fait toute la différence et que j'adore. Bref, je ne correspond pas aux critères de la plupart des autres acteurs pornos gay américains que je
trouve au passage superbes... Chez Raging Stallion, ils doivent me trouver sexy. Le but pour chaque acteur représentant cette production est d'être "HOT" comme ils disent. Donc, je dois sûrement
l'être, mais une chose est sûre, je ne fais pas l'unanimité aux yeux de la presse américaine et j'en suis ravi car j'adore déplaire aussi et même déranger... Si on ne me veut pas pour une
couverture de magazine à cause de je ne sais quoi, alors tant mieux... Le fait que je sois Français joue aussi un peu. Il fait partie de leur stratégie de se lancer sur le marché européen et
d’élargir leur audience. Au sein de Raging Stallion, il y a également d'autres nationalités représentées. Quelles sont les différences entre le travail aux Etats-Unis et le travail en France ?
D'après mon expérience modeste en France, la différence est simple : l'équipe de tournage est tout simplement très nombreuse, le travail de l'éclairage est développé à l'échelle d'une production
cinématographique traditionnelle, on travaille en studios ou en extérieurs avec beaucoup de matériel et de moyens. En bref, il y a beaucoup plus de moyens techniques mais ce n’est pas très
nouveau ce que je vous apprends là. L’image développée par Citébeur et celle développée par Raging Stallion n'ont rien de comparable. Pour moi, le résultat de chacune des productions est bon et
différent... et identifiable. Raging Stallion soigne ses angles de vue et son esthétisme, au même titre que Citébeur dans un autre registre... Et si ça vous fait bander alors c'est gagné.
Lorsqu'on est modèle exclusif de Raging Stallion, que doit-on faire dans le cadre de son contrat ? Combien de films par an ? Combien d'apparitions lors de soirées ? Combien de séances photos ?
J'ai déjà pas mal tourné. J’ai une vague idée du nombre exact de tournages, de scènes tout au long d'une année. De plus, je ne suis pas résidant sur le territoire américain alors le planning
reste assez vague pour l'instant. Les séances photos correspondent en général à chaque scène tournée et à certains événements gay ou certaines sessions pour des magazines. En fait, le nombre de
séances photos est quasi illimité. Dans quels films peut-on te voir et comment se sont passés les tournages ? Les films dans lesquels j’ai tournés s'intitulent "Arabesques", "Hard as wood" et
"Home sweat hole". Je serai également dans le prochain grand film de Chris Ward, l'année prochaine, ce sera son 100eme long métrage...... Chaque tournage se passe évidement très bien. Tout le
monde est là pour vous mettre a l'aise. Il n’y a pas de prise de tête. Je n’ai ressenti aucune pression jusqu’à présent même si l’équipe technique n'est pas réduite. Tout le monde se fait très
vite oublier. Il n’y a donc aucun malaise... Bref, on est aux petits soins avec moi et je n’ai pas à me plaindre... Le réalisateur Chris Ward est très cool, le cameraman un ange. Et si j’ai
besoin d'un Coca light entre deux pipes, j'ai le droit ! >> Bio express : Une plastique de rêve entretenue par deux heures quotidiennes de musculation, François Sagat a 26 ans. Il est né à
Cognac en Charente où il a passé sa jeunesse avant de venir à Paris pour des études de stylisme. Il mesure 1,74 m pour 76 kilos. Il est célibataire et partage son temps entre Paris et San
Francisco où il tourne exclusivement pour Raging Stallion.
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